Le 19 mars prochain sortira l’album plus qu’attendu de Youssoupha « Neptune Terminus », près de trois ans après la sortie de son dernier projet « Polaroïd Expérience ».
Le rappeur a dévoilé le 2 mars dernier un court-métrage sur sa chaîne Youtube qui laisse entrevoir les lignes directrices qui lui ont insufflé certaines thématiques et, notamment, la métaphore spatiale comme analogie de sa vie. Il se centre principalement sur les cinq dernières années qui viennent de s’écouler. Il qualifie, en effet, ces années de « vie à part » d’où son intention de réaliser un album « à part » et va chercher son inspiration dans un monde à part qu’est l’espace.
Vous l’aurez compris, cet album risque d’être très intime et personnel, presque au final, comme l’ensemble de la discographie principale de Youssoupha qui peut, d’une certaine manière, se lire comme les différentes étapes qui ont parsemé sa vie. Cette vision est renforcée par la présence, à plusieurs reprises, de son fils que l’on voit, notamment, dans le court-métrage de présentation, ainsi que dans « Solaar pleure », déjà présent sur les plateformes. Le lien paternel qu’il entretient avec son fils est clairement mis en avant. De plus, il a tourné des clips en Afrique, dans des décors plus qu’attrayants. « Astronaute » a, d’ailleurs, été filmé en Côte d’Ivoire et l’esthétique de ce clip ne laisse clairement pas indifférent.
Le nouvel album de ce génie du rap français est composé de 16 sons dont l’intro et s’annonce riche en punchlines légendaires comme il lui est de coutume. Il s’ancre à nouveau en tant que pilier du rap français mais, avec cette éternelle touche de modernité qui fait de lui un grand artiste. Il confirme ainsi son fameux effet papillon.
Par Ben Haddou Soukaina